Contact presse
Laure Mondet
Responsable de la communication
Après différents rapports accablants, les crèches privées lucratives sont plus que jamais décriées dans la nouvelle enquête de Victor Castanet, intitulée « Les Ogres ». Les crèches privées lucratives sont à la fois accélérateur, symbole et symptôme de la crise du secteur de la Petite enfance… Depuis longtemps, l’Unaf alerte et propose des solutions.
Voir tous les CPPublic ou privé, le plus important pour l’Unaf est que les familles bénéficient d’une solution d’accueil disponible, de qualité et abordable financièrement, pour faire garder leurs jeunes enfants. Cependant, force est de constater que le cadre légal, fiscal et règlementaire sur lequel s’appuient les crèches privées lucratives favorise des dérives qui impactent l’ensemble de la politique de la Petite Enfance.
Nos propositions ont été reprises par les rapports Igas-IGF et nos alertes ont conduit à la création d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le modèle économique des crèches et sur la qualité d’accueil du jeune enfant. Si les pouvoirs publics ont entamé des améliorations (revalorisation des métiers, réduction de l’investissement en faveur des micro-crèches Paje et évolution de la PSU en 2025), ils n’ont pas encore pris les décisions qui s’imposent pour assainir le modèle économique des crèches, et en particulier celui des crèches à but lucratif.
Ces dernières années, la quasi-totalité des créations de places de crèches ont été confiées à des entreprises lucratives. Cette part massive a des conséquences délétères :
Les parents sont inquiets pour la sécurité de leur enfant, mais aussi par le coût de l’accueil qui pèse sur leur budget et par la disponibilité des places indispensable pour la reprise ou le maintien dans l’emploi. Résolue à leur apporter des réponses, l’Unaf réclame des solutions concrètes pour garantir le déploiement du Service public de la Petite enfance et veiller à la bonne utilisation des financements publics :
Dans la logique du Service public de la Petite enfance, l’Unaf demande une régulation bien plus ferme de la place du privé lucratif et rappelle la nécessité d’une réelle articulation entre qualité d’accueil des enfants et coût abordable pour les familles. Le secteur de la Petite enfance est aujourd’hui en crise, l’Unaf enjoint le Parlement et le futur Gouvernement à en faire une priorité.
Lexique : Igas (inspection générale des affaires sociales). IGF (Inspection générale des finances). Paje (Prestation d’accueil du jeune enfant). PSU (Prestation de service unique).
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